Casey Graham | Funny girl.

(c) FOREIGN_ORIGIN / TDOG0105

» IDENTITE :

Nom :

Graham.

Prénom(s) :

Casey Erin Robin.

Surnom(s) :

Elle est dans la contrainte de supporter différents surnoms tout à fait ridicule, bien qu'à répétition, elle n'y fait plus attention. Certaines personnes ont pour habitude de la surnommer Cas', Casou ou autre. Bien que sa famille à pour habitude de l'appeler par un de ses deux autres prénoms.

Âge :

La belle à atteint sa vingt-deuxième année.

Date de naissance :

Casey a vu le jour un certain vingt-huit janvier mil neuf cent quatre-vingt six.

Lieu de naissance :

A Salem dans le Massachusetts.

Nationalité :

Américaine, bien entendu. Quoi qu'il paraitrai qu'elle est une infime chance d'avoir des liens de parenté avec les Suisses, du côté paternel.

Occupation :

Depuis qu'elle à eu son diplôme à la sortie du lycée, elle étudie la génétique à la Stamford University.

» PSYCHOLOGIE :

Traits de caractère :

Dresser le caractère de la jeune Graham relève du compliqué et du désagréable à effectuer. D'une part parce qu'il est très difficile de la cerner et d'autre part parce que l'on pourrait y passer des heures si l'on désire ne rien oublier. Comme dirait très bien Casey elle même : Commençons par le commencement. La demoiselle est une énigme à elle toute seule. Faite de pièces de puzzles, on passe des années à vouloir déchiffrer chacune de ses façettes, dont les plus cachées. Casey est quelqu'un de très calme derrière ses airs de dur à cuire. D'un naturel amusée et posée, elle aime s'abandonner entièrement à une journée télé afin de s'abrutir le cerveau devant des conneries télévisées. Retenez une chose essentielle si vous tenez à survivre : Ne la déranger jamais devant un épisode de South Park, elle pourrait vous mordre tel un loup garou en manque de viande fraîche. Je vous l'avoue, c'est dur. Malgrès ses airs de petites filles, ce cache une adulte très receptive du monde qui l'entoure. Elle ne parle pas mais observe tout, dans les moindres détails (jusqu'à la couleur de votre caleçon généralement). Elle est très curieuse et possède une très grande mémoire visuelle ce qui l'aide beaucoup dans la vie actuelle. Elle peut très bien vous apercevoir une fois dans la rue et savoir que c'est vous plusieurs mois après. Ayant vécu entre deux mondes différents, Casey est une sorte de feuille déchirée, une âme déchue, un esprit perdu. Sa personalité balance entre le bien et mal. Elle est quelqu'un de très étrange et ne cesse d'être sur la balance. Tout ceci peut vous paraître confu, je vous l'accorde. Pour être plus directe dans mes propos, Casey vit entre la Mafia et les Heroes du côté du bien. Sa vie est donc coupée en trois, ce qui la rend folle par moment. Malgrè sa triple personnalité, elle est quelqu'un de très libéral et aime la liberté comme Maïté aime cuisiner. C'est le seul élément qui la ratache vraiment à la vie depuis que son père est décédé et que son frère est disparu. Bien sûr, il reste Carter pour qui elle remue ciel et terre afin de le retrouver. A part tout ceci, Casey est quelqu'un de calme, posé, enjoué, attrayant, curieux, à l'écoute, captivé, désordonné, mélangé, perdu mais vivant. Elle aime la vie même si Salem lui complique beaucoup la tâche.

Manies :

Sa taille fine pourrait trahir un manque cruel de nourriture, mais Casey est plutôt du genre à avaler de tout et du n'importe quoi. Sa mère la qualifie comme goinfre, son grand-frère la traite de ventre sur pattes et ses ami(e)s ont plutôt l'habitude de la surnommer "gouffre à cochonneries". Rien de très flatteur, je vous l'avoue, mais simplement une once de vérité. Elle a toujours faim. Dans n'importe quelle situation, à n'importe quel moment, elle trouva toujours quelque chose à grignoter; le plus souvent ce sont les bonbons qui ne résisteront pas longtemps à son appétit féroce, voir un sandwich jambon-beurre pour le goûter où de la charcuterie après minuit. Mais le moment où elle mange le plus, c'est lorsqu'elle est stressée. Certaines personnes mangent du chocolat, elle, elle fait une ingurgitation excessive de Vache-qui-rit (la marque française assez vendue dans le coin). Lors d'un examen, elle a toujours une boîte dans son sac ce qui lui vaut toujours des poches pleines de papier et la bouche pâteuse. Autre manie typique de Casey : elle est hyperactive. Ceci n'est pas trop une manie d'ailleurs mais elle ne considère pas, non plus, cela comme une maladie. Elle déteste rester cinq minutes sans rien faire. Il faut qu'elle bouge sans cesse, qu'elle fasse quelque chose d'important où non. D'ailleurs, elle a toujours un stylo bille sur elle qu'elle aime faire tourner autour de son pouce comme un tue ennui. Autrefois, elle avait toujours deux baguettes pour batterie qu'elle callait dans la poche arrière de son jean. En faite, elle aimait se prendre pour une rockeuse des vieilles années et jouait de la batterie imaginaire; chez elle, dans le bus de ville, dans la rue, au lycée, elle ne cessait jamais de s'imaginer dans un vieux café miteux sur un air de blues mêlé à un rock un peu granuleux. C'était une sorte de rock star de son temps, dans ce monde à elle. A cause de cela, elle évite de boire du café ne faisait que l'énerver encore plus.

» AUTRES :

Avatar :

Kristen Bell

Fille ou garçon :

Mon côté féminin est un peu plus visible que son opposé.

Comment avez-vous connu le forum ?

Par la future femme de Lorenzo

Commentaires :

Encore un forum magnifique dans la continuité des précédents; sublime travail de la part des administratrices.

(c) ALBUSLY / BUSEM

» GENETIQUE :

Connaissance des Heroes :

C'est grâce à son père et son voisin, plus particulièrement, qu'elle a appris l'existence des Heroes. Son père en étant un lui même, lui a décrit par les grandes lignes l'origine de son pouvoir, des autres personnes ayant le même gène etc. Elle a su, dès sa plus tendre enfance, à respecter ces personnes, à vivre avec elle et surtout à les aimer comme elle aime sa propre personne. Et puis il y a eu Carter. Il fait office de bon voisin, mais par les années passées, il est devenu son meilleur ami, son confident, l'homme avec qui elle aimait être. Et puis au fur et à mesure, elle en a connu d'autres du bon côté, comme du mauvais.

Rapport aux Heroes :

Son avis est encore très partagé mais Casey consièdre les Heroes comme des êtres humains à part entière. Ils font partis d'elle autant qu'ils font partis de ce monde. Elle a vécue toute son enfance parmi eux et a appris en savoir plus sur eux. C'est d'ailleurs pour cela que la jeune fille étudie la génétique. D'une parce-que celà lui permet d'approfondir ses connaissances encore et encore mais aussi de savoir la cause de ce gène qui leur permet d'avoir des pouvoirs étranges ou autre. Bien qu'elle ne les considère pas comme des monstres, elle est réticente à l'idée d'avoir un pouvoir elle même en pensant que cela est dû à l'arbre généalogique. Si son grand-père en était un ainsi que son père et ceux d'avant, alors peut-être l'aurait-elle aussi. Mais cette thèse est peut probable.

Connaissance du Labo :

Casey en connait l'existence grâce à ses études de génétique qu'elle effectue depuis deux ans. Lors du deuxième cycle, on lui attribut un professeur qui effectue son travail au laboratoire. Casey suit donc le Professeur Grey, généticien, à travers ses expériences et ses découvertes. Elle en profite donc pour mettre à jour les théories apprises l'an passé et ainsi les approfondir et les compléter avec les connaissances du professeur. Elle aime se balader dans les couloirs blancs et froids du laboratoire et ainsi déceler les plus profonds secrets de ce gros cube de béton ultra surveillé. Elle n'y voit pas seulement une occasion d'en savoir plus sur la génétique, mais plus une occasion de faire des recherches plus 'poussées' sur la disparition de Carter. Contrairement à ce que pense le Professeur William Grey, Casey connaît l'existence des Heroes de par son père mais aussi par son ancien voisin. Elle est certaine que celui-ci est détenu au laboratoire par les informations que Bryn a réussi à soutenir par-ci et par-là.

Rapport au Labo :

D'après ce qu'elle sait, le laboratoire pourrait être un bon moyen pour certains cas mais personne n'est au courant que Casey à creuse en profondeur à propos de ce géant de béton. Etant très libérale, elle déteste être enfermée ou bien que quelqu'un soit enfermé. Elle aime savoir que les gens sont tout aussi libres qu'elle. De plus, elle connaît le but du laboratoire, enfin le principal, et trouve cela vraiment "inhumain". Elle ne considère pas les Heroes commes des monstres, des animaux, des rejetés de la société alors que le Laboratoire oui. Bien que ses jugements sont très précis sur le laboratoire, ils le sont moins concernant la Mafia et les Heroes 'gentils'.

» PATRIMOINE RELATIONNEL :

Carter Sheffield

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Autrefois ils étaient voisins. Ne pouvant se séparer l’un de l’autre ils étaient comme les deux doigts de la main et beaucoup disaient qu’ils finiraient ensemble. Mais voilà, un beau matin, Carter disparu de la circulation sans laisser aucune trace. Déterminée, Casey décida ne faire tout ce qu’il y a en son pouvoir pour le retrouver coûte que coûte. Apprenant à connaître les meilleurs endroits de la ville pour soutirer des informations, elle sait se montrer extrêmement convaincante avec des contacts des moins fréquentables. Ses dernières sources l’ont conduis au Laboratoire. Mais tout le monde sait à Salem que s’attaquer au Laboratoire, s’est allé au devant de gros problèmes. Alors que faire ? Oublier Carter ? Ou continuer à se battre pour comprendre ?

Bryn Chasen

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Coming Soon

Hannah Androsi

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Hannah a senti qu'elle était légèrement en danger à cause de Frederica, et elle essaie de se sortir de cette situation du mieux qu'elle peut. Elle a bien compris que le Labo était un enjeu majeur pour sa famille, mais elle ne sait pas exactement comment. Ainsi, pour essayer d'en savoir plus, elle a décidé de se faire passer pour une étudiante en génétique à l'université de Stamford. Ce fut facile pour elle de se procurer une fausse carte d'étudiante (elle l'a demandée à Erik) et une fois qu'elle apprit que les étudiants de second cycle pouvaient entrer dans le Labo, elle essaya de pénétrer leur cercle en se rendant notamment à des soirées. C'est à l'une d'entres elles qu'elle rencontra Casey Graham, jeune femme plutôt facile à convaincre, et elle s'en fit une amie très proche. Casey de son côté ne se doute de rien, mais viendra bien un jour où elle découvrira qu'Hannah n'est pas une vraie étudiante à la faculté (examens...). Reste à savoir si Hannah est prête à perdre l'une des seules amies qu'elle a vraiment eue...

William Grey

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Casey a récemment entamé son deuxième cycle d'études en génétique et après de longues années durant lesquelles elle a ingéré de nombreuses théories, il est pour elle venu le temps de le mettre en pratique via des raisonnements scientifiques appliqués. De ce fait, la faculté lui a attribué comme à tous les autres étudiants de son niveau un tuteur travaillant dans les structures de recherches de la vielle. Casey est tombée sur William Grey, généticien au Laboratoire, qui a pour principe de détester les étudiants qu'on lui envoie, en partie parce qu'il doit faire attention à ce qu'il dit pour ne pas leur révéler l'existence des Heroes. Malgré les mauvais échos qu'elle eut de cet homme que l'on décrivait comme ronchon et grognon, elle s'y attacha assez rapidement, et ce fut réciproque, même si, fidèle à lui-même, William ne le montre pas. Il trouve en effet Casey très intelligente pour son âge et il n'hésite plus à l'emmener avec lui lors de ses consultations avec les patients du Labo. Il se contente actuellement des plus « dociles » et de ceux dont les pouvoirs sont parfaitement bridés. Pour Casey, ses visites au Labo sont une opportunité d'essayer de retrouver Carter.

Cheyenne Harrols

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Coming Soon

(c) TDOG0105

» BIOGRAPHIE :

Patrimoine Génétique :

Salem.
28 janvier 1986.
Alors que la navette spatiale Challenger explose au dessus du cap Canaveral, que le gouvernement européen rédige de nouvelles lois et que l'on commémore le décès de Daniel Balavoine survenu un mois plutôt, une petite fille pousse ses premiers cris stridents dans une petite maternité au coeur du Massachusetts. Née d'un père à la génétique étrange, plus que farfelue, et d'une mère chirurgienne, la jeune fille se verra grandir au beau milieu d'une guerre qui n'a pas de fin. Un malheureux déchirement entre deux genres humains, une bataille sans merci entre différents clans : La Mafia, les Heroes et le reste; nous autres les humains. Alors que Salem se divise en quatre comme la rose des vents, que chaque personne se déchire comme une vulgaire feuille de papier, persiste la nouvelle nature humaine. Ces enfants au coeur pur, à la chance d'or qui n'ont la chance que de connaître un monde noir. Casey apprend à grandir entre son quartier et les petites écoles du coin. Reclue dans le sud de la ville, elle apprend bien vite à ne compter que sur elle même et à redonner un peu de joie à ce monde de brutes. Son père fait parti des gens "anormaux", comme certaines personnes les appellent. Ces gens qui sont nés avec une génétique différente de la leur mais qui n'en ai pas moins humain. Il en perdra la vie par un réglement de compte qui a mal tourné, une bataille infaillible. Quant à sa mère, elle a quittée le poste de chirurgien au Saint Grace Hospital pour aider son quartier autrement. Elle vit dans une petit maison au nord de la ville tandis que sa fille habite pleinement le sud. Outre ses parents, elle possède aussi un grand frère, Robin, qui a réussi à quitter Salem il y a de ça deux ans et demi. Ils s'entendaient comme deux larons en foire et il est parti sans lui dire au revoir.

Moment(s) de l'enfance :

« Agent 007, ennemi en vue, je répète ennemi en vue »

« Bien reçu mon commandant, la poule est dans le prés. »

Robin fit quelques signes de mains comme un vrai agent secret avant de se glisser, à plat ventre sous le lit, dans un bruissement sourd. Casey faisait le guide et s'assurait que personne ne grimpait les escaliers. Un vrai remu-ménage se dressait en bas et les enfants avaient été consignés dans leur chambre pour la journée, les parents prétextant une affaire d'adulte.

« A vous mon commandant ! »

dit le petit garçon, allongé sous le lit, en imitant James Bond, une arme en plastique à la main.

« Bien reçu Agent 007, le lapin mange la carotte. »

dit-elle avant de se faufiler, à son tour, sous le grand lit conjugal de leurs parents.

Silence. Les deux enfants ne disaient mots et se regardaient les yeux dans les yeux, interrompu dans leur jeu par des bruits de pas dans les escaliers. C'était toujours comme ça que cela se déroulait. Une affaire d'adulte qui durait toute la journée et pour finir ils devaient aller dormir chez Oncle Jack. Celui-ci était quelque peu spécial. Ancien recruteur à la mafia, il détestait les enfants comme il détestait manger du camembert le matin avec son café au lait. Il vivait dans une vieile bicoque au nord de la ville et sentait le poisson pourri. Robin et Casey y allait rarement, mais c'était déjà trop souvent à leur goût.

« Robin ? J'veux pas aller chez oncle Jack. »

dit Casey, au bord des larmes.

« T'inquiètes pas, on ira pas. »

Silence à nouveau. Les pas s'approchaient de plus en plus, jusqu'à ce qu'ils soient étouffés par la moquette beige de la chambre. De leur cachette, ils ne pouvaient appercevoir que les jambes des personnes qui venaient de monter. Elles étaient au nombre de quatre, les jambes et cela n'indiquait rien de bon. Alors que Casey croyait que cela allait fonctionner et qu'ils n'iraient pas chez leur oncle, une grosse tête de mafioso italien, cigare aux lèvres, apparu juste devant eux et Casey ne put retenir un petit cri. Ils n'allaient pas jusqu'à Oncle Jack. C'est Oncle Jack qui était venu à eux.

« Salut les morveux. »

dit-il en se relevant et prit place sur un fauteuil d'osier enface.

« Hey les nains, on dit quoi à tonton Jack ? »

Les deux projénitures sortirent de leur cachette, une Casey effrayée serrant fort le bras de son frère, de deux ans plus grand qu'elle. Son regard croisa celui de son 'oncle' et elle ravala une boule dans la gorge, réprimant un frisson. Leur oncle avait vraiment l'allure d'un homme de main de la mafia. Assez gros et barbu, un vieux costard rayé mais démodé, des chaussures noires bien cirées et un cigare toujours allumé.

« Agent 007, l'éléphant a faim, fuyons. »

murmura Casey à son frère.

« Bien reçu mon commandant, la souris verte court dans l'herbe. »

Robin et Casey échangèrent un regard, puis se retournèrent vers leur oncle. Leur regard, celui de l'oncle, la porte, leur regard ... Et dans une mission digne de James Bond lui même, des rires plein les poumons, ils échappèrent à la surveillance du gros babar et prirent la poudre d'escampette dans le couloir, un oncle grognon ayant du mal à courir, sur leurs pas.

(c) birdie

Moment(s) de l'adolescence :

« La prophétie des Trois. Les Trois viendront, partant tôt, arrivant tard. Les âges de la vie de tous les hommes : Enfant du Sang, Enfant de la Terre, Enfant du Ciel. Chaque homme, fait de sang et né dans le sang, parcourt la Terre, nourri par elle. Tendu vers le Ciel et abrité par lui, il n'y monte qu'en ses derniers instants, ne faisant plus qu'un avec les étoiles. Le Sang offre la renaissance, la Terre apporte la nourriture ; Le Ciel donne les rêves dans la vie, l'éternité dans la mort. Ainsi seront les Trois, chacun l'un pour l'autre. »

Casey ferma le livre de Rhapsody d'un bruit sourd, et se laissa tomber sur l'herbe fraîchement humide. Son regard se perdit dans le ciel, où les lumières de la ville empêchaient les couche tards d'admirer les nombreuses étoiles.

La soirée fut spéciale, limite invivable. Casey avait cette sensation étrange au creux de son estomac, comme-si elle allait étouffer, s'étrangler où bien même sentir son coeur s'arrêter de battre. Bien qu'elle aimait sentir son système bouger à l'intérieur, elle n'aimait pas se sentir malade, faible, reclue. Lorsque son regard croisa la lune, elle eut comme une envie de pleurer. De pleurer encore et encore et de se vider de tout ce qu'elle supportait depuis des années. Elle se sentait lourde, fatiguée, abusée où autres adjectifs dans le même ton. Elle en avait assez de cette atmosphère si lourde qui régnait à Salem. Tout ceci la révoltait énormément. Bien que ses parents lui ont toujours appris à ne jamais montrer sa faiblesse à quiconque, elle savait qu'à cette heure ci, personne ne pourrait la surprendre dans un tel moment. Les trois heures du matin sonnèrent au coeur de la ville, tandis que quelques bruits remontèrent jusqu'à elle. Elle ne savait plus quoi penser, faire, dire et ne savait plus qui être.

Des bruits de pas étouffèrent la ramenèrent à la réalité et elle se releva sur ses gardes. Même si les rues étaient éclairés, son jardin n'ne était pas moins sombre. Aux guets, elle guettait une quelconque silhouette humaine ou animale.

« Insomniaque hein ? » dit une voix masculine assez prononcée pour que Casey puisse reconnaître en elle, celle de son père. Elle baissa sa garde, ramenant ses bras vers sa poitrine tandis qu'elle reprenait place au sol.

« Lucifer t'a encore réveillé ? »

« Ce stupide chat m'agace. Il finiera en pâté en jour. » dit-il en prenant place à côté de sa fille. « Allez raconte moi. »

« Pardon ? » Casey posa ses petites prunelles noires sur le visage fermé de son père, qu'elle essayait de distinguer au mieux autre qu'une vulgaire silhouette.

« Tu fais parties de moi Casey. Je sais quand quelque chose ne va pas. »

La jeune fille se tue. Son père avait cette capacité si dévellopée de pouvoir ressentir les sentiments de sa fille. Il savait toujours quand celle-ci allait ou n'allait pas bien. C'était comme une sorte de second sens qui lui servait beaucoup. Seul le vent s'engouffrant dans les branches, dérangeaient la tranquillité de la petite maison.

« J'ai peur papa. » dit-elle en ramenant ses genoux vers elle afin de se cacher de son interlocuteur.

« La peur est un sentiment Casey, elle est surmontable. Tout le monde à peur. Moi même j'ai peur d'hier, d'aujourd'hui ou encore de demain. Ne joue pas avec tes sentiments ma Casey, tu es assez forte pour dire non à tout ceci. »

La jeune femme respirait lentement, écoutant son père parler comme un jeune savant, un mage; son prince. Il y avait toujours ce lien qui les unissait comme deux êtres ensemble. Ils se comprenaient sans avoir à parler, comme deux éléments de la nature. Robin les enviait d'avoir une telle complicité entre eux. Bien que son père lui accordait beaucoup d'importance, ce n'était pas la même chose qu'avec Casey. C'est comme-si ils ne faisaient qu'un, un tout. Leur père avait cette particularité d'être très proche de ses enfants, comme de sa femme. Ils étaient une famille unie comme peu pouvait l'être.

« Je .. J'ai peur pour toi, papa. » dit-elle d'un ton calme avant de se blottir dans les bras de son géniteur, au chaud, près de son coeur, de son âme.

« Pour moi ? »

« Tu sais très bien ce que je veux dire. Tu risques ta vie pour ces gens à la philosophie bafouée comme une vieille feuille de papier. Ils ne font que t'utiliser papa. Tu risqueras par y laisser ta peau un jour et ça .. » Silence. « ça me fait peur. »

« Casey. Ma douce Casey. » Son père se tue à son tour, cherchant les mots forts, mais en même temps ceux qui réconforteraient sa fille. « Tout se passe très bien pour moi ma chérie. Et je te promets, du plus profond de moi même, que jamais je ne mettrai ma vie en danger pour le simple fait d'avoir une vie decente. »

« Mais papa, je ne.. »

« Non Casey. » dit-il en l'interrompant posant ses doigts sur les lèvres fines de sa fille, sa petite fille. « Nous en avons déjà parlés. Le sujet est clos. Rentrons maintenant, je vois déjà ta mère nous observer derrière les rideaux de la chambre. »

C'était étrange, bizarre, curieux, inexplicable, inaccoutumé, insolite voir même excentrique. La situation était d'une drôlerie inhabituelle et elle ne supportait pas cela. Elle se leva et ses yeux croisèrent le regard de sa mère, à l'étage. Il avait raison. Il avait toujours raison.

(c) birdie

Moment(s) de l'âge adulte :

Elle était bien là, comme deux ans auparavant. Même endroit, même heure, même temps. Les mains jointes sur un bouquet de fleurs abimés par la pluie battante, le regard limpide, son corps secoué par la rapidité de son souffle comme lorsque vous courez. Elle n'osait bouger, dire quelques chose où bien même pleurer. Même le droit de respirer lui était insurmontable voir quasi une trahison. C'était comme si elle entrait dans une bulle et qu'à l'intérieur, tout ce qu'elle avait le droit de faire, c'était mourir avec lui. Elle avait comme une désagréable impression d'être observée, d'avoir ses yeux sur elle sans arrêts. Elle retira l'ancien bouquet qui - avec le temps - avait fâné, pour le remplacer par un petit mélange de différentes fleurs inconnues. La fleuriste lui avait recommandé celui-ci avec un infime d'espoir de le vendre à bon prix, comme pour l'escroquer.

« Tu vois papa, j'ai tenu ma parole. »

dit-elle une once de culpabilité au fond de la gorge. Elle aurait voulue venir avant, il lui avait interdit.

La douleur était si forte qu'elle lui coupa le souffle. Elle était comme empreinte à une crise d'asphyxie avant de pouvoir se stabiliser avec la pluie qui caressait son visage diaphane de ses milliers de gouttes froides. Elle savait qu'il avait joué avec la mort. Ils avaient considérés la vie comme un jeu de quilles et en avaient tirés les conséquences. La château de cartes s'était écroulé comme un mauvais porteur dans une pyramide.

Les mains dans les poches, elle se mordit la lèvre inférieure afin de retenir les sanglots le plus vite possible. Sa mère lui avait toujours appris à ne jamis montrer sa faiblesse, peu importe les circonstances. Elle n'avait pas pleurer à son enterrement. Casey non plus.

« Si tu savais toutes ces choses que tu manques. »

dit-elle avant de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière, le visage vers le ciel.

« Ils jouent avec la mort tous les jours ici tu sais. Ils pensent tous que cette étrange bataille cessera un jour avec la victoire de leur camps. »

Silence.

« J'imagine bien ton regard pétillant face au journal du soir. Tu rigolerais bien de tout ça. »

Nouveau silence.

L'enfer c'était ouvert à elle le jour de sa mort, l'aspirant comme dans un gouffre qui ne se refermerai jamais. La pression avait été si forte que mainte et mainte fois, elle aurait voulue se rendre sur sa tombe. Parler et parler sans relâche l'aurait aidé. L'imaginer près d'elle lui aurait fait remonter la pente. Il leur avait interdit de venir se recueillir une fois celui-ci enterré. Une sorte de dernière volonté qu'ils avaient dû respecter.

« Maman va bien, elle t'embrasse. Le nord de la ville est en sécurité, je ne me fais pas de soucis pour elle. Elle prie tous les jours tu sais. Sans relâche, elle espère encore. »

Silence.

« L'espérance c'est bien. Ca fait vivre. »

Ses pensées se sont entremêlées, comme un sac plein de noeuds. Il y avait d'abord le visage de son père et ses soirées passées sur ses genoux à regarder les informations du soir à la télé. Et puis il y avait le visage de sa mère, cette femme si sereine qu'elle avait vu peu à peu s'éteindre et plonger dans la pénombre. Elle était privée de ce sentiment qui l'avait faisait vivre auparavant : le pouvoir d'avoir un mari, des enfants. Une famille tout simplement. Et enfin, il y eu le visage de Robin. Si clair mais parfois si flou. Il ressemblait à un reflet dans une flaque d'eau, bousculé par le vent.

« Ca va faire deux ans papa. Deux ans qu'il est parti sans me dire au revoir. Je comprends qu'il n'a pas osé regarder maman dans les yeux mais moi ... même un simple mot m'aurait suffit. »

Elle respira lentement, parlant sur un ton calme.

« J'ai peur. J'ai peur qu'il ne revienne pas. Tu sais comme il est têtu et obstiné. »

Silence, à nouveau. Elle jouait, du bout du pied, avec les petits cailloux de l'allée.

« Quel idiot. Je suis sûre qu'il s'est trouvé une fille à épousé et qu'à l'heure qu'il est, il joue avec ses marmots dans le jardin familial. »

Sigmund Freud a dit un jour "Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort". Pour elle, la douleur et l'absence de son père étaient impossible. Elle s'était interdit de sourire, de dormir, d'avoir des amis quelconques ou même ... d'aimer. Tout lui semblait injuste à vivre si lui n'était pas là pour en faire de même. Alors elle avait écrit. Chaque jour équivalait à une lettre manuscrite. Elle aimait penser qu'il la voyait écrire et que tous ces mots lui parviendrai, un jour. C'était comme un pansement sur une plaie encore ouverte et béante.

« Je t'ai écris des lettres. Je les ai brûlé avant de venir. J'avais le sentiment que maman serait furieuse si elle les voyait. Vous nous avez toujours appris à ne jamais montrer nos points faibles. Alors voilà. Je serai forte pour toi. »

D'un soupire, elle se déplaça de quelques centimètres sur la droite, avant de s'accroupir vers la tombe poussièreuse.

« Carter a disparu. Je te dis ça parce-que je sais que tu l'aimais bien. Il te ressemblait. La même force de vivre, la rage de vaincre. Il a apprit beaucoup de tes erreurs, il me l'a dit. Je sais pas où il peut être. Il est parti sans rien dire, du jour au lendemain, comme Robin. Etrangement, je ne pense pas qu'il soit parti de son plein gré. Certaines rumeurs circulent à son propos. Je ne sais plus en j'en suis. »

Ses paroles étaient confuses, mélées à une tristesse immense. Elle s'en voulait de ne pas avoir été là pour lui. De ne pas être à ses côtés en ce moment même et de lui citer tous les commérages du coin. Elle toucha du bout des doigts le nom de son père gravé dans la pierre. Elle referma ses doigts, comme pour garder cette sensation d'élément froid au coeur de sa main chaude.

« Il se fait tard. »

Ultime silence

« Tu me manques papa. Tu nous manques. »

Je sais pas si j'ai le droit de poster ou si tu vas nous faire un sixième post de fiche Casey Graham | Funny girl. 342817

Pourquoi, c'est trop long ? Casey Graham | Funny girl. 221363

Euh

Moi je voulais essayer de faire une fiche courte mais vous allez me faire honte Casey Graham | Funny girl. 342817

J'essayais même pas d'en faire une courte mais vu mon inspi ça pourrait tenir en un post...
Je vais aller me rallier aux boulets forumaires... Adieu Casey Graham | Funny girl. 44919

Mais non

En faite je me suis dit que comme j'ai pas fait Salvation, j'allais me déchainer sur BH Casey Graham | Funny girl. 342817

Non Flo, tu seras toujours une FFF ! C'est dans ton sang ! (It's in your blood ! Ca sonne tellement mieux en anglais Casey Graham | Funny girl. 342817

)

Ah ben, là, Casey, t'es bien partie Casey Graham | Funny girl. 342817

Terminée

JE KIFFE

Han merci

J'étais pliée de rire avec celle de l'enfance Casey Graham | Funny girl. 590855

C'est trop exellent et trop meugnon et trop bien écrit Casey Graham | Funny girl. 590855

Ca m'est venu comme ça hier et j'ai trop rigoler en l'écrivant parce-que ça me rappelle trop mon enfance quoi Casey Graham | Funny girl. 342817

J'adore !

Comme Lorenzo, trop bien écrit ! I love you

Boum Boum Boum faudrait être fou pour ne pas valider ! Casey Graham | Funny girl. 850442

Han yeah la classe Casey Graham | Funny girl. 850442

Merci beaucoup I love you

Lequel de Lorenzo ? Casey Graham | Funny girl. 221363

Je suis perdue XD

Ca veut dire je pense, que comme je l'ai dit au-dessus donc comme Lorenzo Casey Graham | Funny girl. 673196

... Oué en fait non je suis larguée Casey Graham | Funny girl. 342817

Han t'as de la couleur, la classe Cool

Ah ok

Bon y va falloir trouver autre chose parce-que avec les Lorenzo partout je suis fichue Casey Graham | Funny girl. 673196

La 1° validée ! Même avant les admins ! Ça c'est la classe totale !

T'as vu ça Cool

Lorenzo Donnovan a écrit:: Ca veut dire je pense, que comme je l'ai dit au-dessus donc comme Lorenzo ... Oué en fait non je suis larguée

C'est ça voilà ... En fait je sais plus parler c'est grave Casey Graham | Funny girl. 342817

Nan mais c'est moi qui comprend jamais rien Casey Graham | Funny girl. 221363