You, Here .. But how ? [R]

Il faisait nuit et Elé avait fini sa garde, elle devait maintenant parcourir le port pour retourner à son petit appartement nicher au troisième étage d'un immeuble de quatre. Elle n'avait pas peur de ce quartier mal réputer, elle l'aimait ce quartier d'ailleurs ! Ici, personne de son passé n'aurait l'idée de la chercher alors elle était donc tranquille et pouvait faire sa petite vie sans se soucier de ceux qui la recherchent et qui faisait partie de son passé, depuis la mort de son frère elle n'a plus revu un homme un certain Owen, elle ne donne plus de nouvelle à sa mère, enfin elle n'en donne que très peu, elle prend son autonomie à sa façon.

Elle était sur sa moto, libre de son choix, le lent lançait contre son visage la rafraîchissait et l'empêchait de s'endormir à cause de la fatigue et la garde qu'elle avait prit le matin d'hier, oui, elle avait fait presque deux jours de garde, elle aimait tellement son boulot qu'elle s'en rendait malade, elle devait aussi gagner sa vie alors elle faisait des heures supplémentaires et rentrer dormir cinq ou six heures quand elle doit retourner travailler. Quand elle ne travaille pas le lendemain il lui arrive de dormir le jour et la nuit complète, elle rattrapait le sommeil qui lui manque et pendant ce temps, elle n'arrivait pas à prononcer deux mots sans avoir de mal à cause de la fatigue . Elle arriva enfin en bas de chez elle, elle était tranquille, personne dans la rue, pour une fois, un quartier dangereux où elle était tranquille, un quartier où elle avait retrouvé sa liberté, un quartier où elle se sentait bien, un quartier qui faisait oublier son douloureux passé qui reste malgré lui encrer dans son coeur et dans son cerveau ... Elle cauchemarde souvent, trop souvent, elle prend des somnifères de temps à autre pour oublier qu'elle fait des cauchemars et cas tout moment quelqu'un peut entrer chez elle et faire n'importe quoi..

Elle n'était pas peureuse, sinon elle ne serait pas là ... Elle monta quatre à quatre les escaliers en se déshabille de ses vêtements. Elle ne venait que d'enlever son casque et sa veste ! Elle mit tranquillement la clé dans la serrure, elle avait beaucoup de mal à rester concentrer, elle ne pensait qu'à une seule chose son lit, son lit qu'elle allait bientôt retrouver pour s'abandonner dans les bras de Morphée, demain elle ne travaillait pas, temps mieux, elle pourra dormir autant qu'elle veut. Elle était enfin chez elle, elle posa son sac dans le couloir, ses clés lançaient dans un pot, ses chaussures balançaient dans le couloir, sa veste tombant sur le sol, son casque posait délicatement sur une commode. Elle se dirigea vers son répondeur, elle était dans le noir, mais elle connaissait cet appartement comme sa poche. Elle appuya sur le bouton du répondeur, elle enleva son maillot tout en écoutant.

"Vous n'avez aucun message!"
"Pour une fois !"Et oui, elle recevait beaucoup de message de sa mère, car elle se faisait inquiète.

Une envie fit qu'elle alluma la lumière de son salon, elle se retourna vers son canapé, elle resta fixée, fixer pourquoi? Car devant elle, il y avait un homme, elle le connaissait bien, Owen, Owen Scott elle ne lui donnait plus de nouvelle, mais comment? Par Qui ? Par quoi ? Est il arrivait ici, son adresse était restée secrète, elle en oublia même qu'elle était en jean soutient gorge devant lui tellement qu'elle fut surprise de le voir ici. Elle prit la parole, elle eut une du mal à dire quelque chose, elle fit simplement cette simple parole.

" Tu ... Tu es arrivé ici comment ? "

Elle baissait la tête, elle fit une grimace et cacha ses émotions, elle attrapa un maillot qui traînait et elle l'enfila bien vite pour qu'il ne remarque pas sa poitrine.

S’il y avait bien un endroit où il ne pensait pas la trouver, c’était à la Marina, du moins, il n’aurait pas pu penser qu’une femme comme elle irait habiter dans un tel endroit mais après réflexion, cela était logique, elle le fuyait, lui et son monde dans lequel son frère avait été impliqué, et ce pourquoi il avait perdu la vie. Owen avait les moyens de retrouver beaucoup de monde, surtout lorsqu’elle se trouvait encore à Salem. Du jour au lendemain, il n’avait plus eu de nouvelle et même s’il ne l’avouerait jamais, cela l’inquiétait, elle avait eu un choc, il n’y avait pas besoin d’avoir un don d’empathie pour le voir, le ressentir même. Certes, s’il lui était arrivé pareil, il était certain qu’il n’aurait pas réagit de la même façon, à vrai dire, il n’aurait pas réagi du tout, sa famille faisait à présent partie de son passée, il avait tiré un trait, et rien de ce qui pouvait leur arriver le mettait dans tel ou tel état.
Quoi qu’il en soit, il avait au moins voulu prendre de ses nouvelles, sachant que tout le monde ne pouvait pas avoir un cœur de pierre comme le sien, il savait qu’elle nouait avec son frère un lien très fort.

Il avait donc réussit à la retrouver sans aucun problème, il savait où elle travaillait, et l’hôpital avait bien évidemment son adresse, autant dire que pour lui, c’était un vrai jeu d’enfant, une petite diversion et hop, voilà qu’il avait devant les yeux l’adresse de la jeune femme. La Marina n’était pas réellement un quartier fort rassurant, pas pour elle du moins. Owen, lui, à défaut d’être hors de danger n’en n’avait aucunement peur. Il arriva bien vite devant l’immeuble où elle habitait. Une fois arriver devant la porte de l’appartement, aucun son ne lui provenait de l’intérieur, il tenta d’ouvrir la porte mais elle était verrouillé Eléonore devait encore être en train de travailler, il sourit. Elle adorait son métier, c’était évident, à tel point qu’elle en oubliait d’avoir une vie à côté. Owen s’introduisait dans son appartement, le coup de al carte bancaire marchait vraiment … Et puis il ne voulait surtout pas lui faire peur avec une porte d’entrée défoncée, ce n’était pas le but recherché.

Au préalable il s’était acheté une bière dans un night shop. Il s’assit alors dans le fauteuil, admirant dans l’ombre ce que ses yeux arrivait à distinguer après un temps d’adaptation. Il ne sut combien de temps il avait attendu, mais sa bière avait bien vite engloutie. Posé sur un meuble alors que Owen s’était presque assoupi. Mais un bruit familier de clés que l’on faisait tourner dans une serrure lui fit relever la tête. Eléonore entra, ne le remarquant pas, du moins pas tout de suite. Une fois qu’elle se rendit compte qu’un intrus, lui en l’occurrence était dans son appartement, la réaction qui s’en suivit ne surpris pas vraiment Owen, il s’y attendait.

-Les hôpitaux sont plus confidentiels sur leurs patients que sur leurs employés …

Il n’avait même pas fait attention à la nudité de la jeune femme, après tout, ce n’était pas la première fois, et ce n’était pas vraiment ce qu’il voulait en venant ici.

Elle se trouvait face à l'homme, l'homme avec qui elle avait lié quelques liens, avec qui elle parlait librement et avec qui elle passait des soirées différentes de ses soirées de routine. Elle se posa le dos contre un meuble, contre ce vieux meuble qui appartenait à sa mère. Elle l'écoutait dire qu'il avait trouvé son adresse à l'hôpital, ce qui lui fit apparaitre un sourire sur le visage, jamais l'hôpital aurait donné son adresse, elle leur avait formellement interdit, elle ne voulait certainement pas d'un coter renouer avec son passé et revivre le choc qu'elle a subi en découvrant son frère et elle ne veut surtout pas montrer à Owen qu'elle est faible, d'un coter c'est pour cela qu'elle se trouve à La Marina, c'est un certain défi envers elle-même pour se montrer qu'elle n'est pas fragile qu'elle est tout saufe fragile. Elle répondit à ce qu'il venait de dire avec une légère pointe de moquerie et de doute, car elle savait qu'il pouvait avoir tout ce qu'il voulait.

"Ils n'auraient jamais donner mon adresse, surtout à un inconnu !"Elle cacha son sourire moqueur, elle posa son regard sur lui, un regard vide, un regard sans expressions, sans sentiment, elle cachait même sa joie tardive de le voir dans son canapé alors qu'elle ne lui a pas encore fait le tour du propriétaire et qu'elle ne lui ait pas donné son adresse personnellement.

Elle se passa la main dans les cheveux, elle avait d'ailleurs changé de coiffure, elle avait maintenant les cheveux courts, un peu de fraicheur ne fait pas de mal surtout à elle ! Elle commençait timidement à se démoder avec ses cheveux longs et bruns sans forme. Elle posa son regard sur la bouteille de bière, elle prit un regard méchant ! Il ne fallait jamais poser un verre ou une bouteille sans protection, sa table était sacrée et il ne fallait pas la servir, elle prit en cour de passage un dessous de verre et le posa sur la table. Elle prit la bouteille vide et s'absenta dans la cuisine, elle prit une autre, mais pleine, elle lui amena après tout elle n'était pas méchante et elle n'allait pas le faire mourir de soif ! De son côté, elle prit un verre dans une armoire servant plus de range alcool et verre, elle prit aussi une bouteille de vodka, quitte à le laisser boire pourquoi ne pas boire elle aussi. Elle s'assoit sur une chaise et versa ce liquide transparent dans son verre. Elle prit la parole en regardant son verre, ne posant pas son regard sur lui.

"Qu'est ce qu'il t'amène à La Marina ? "

Elle lui posa cette question comme-ci qu'elle l'avait vu hier, elle faisait toujours ce genre des choses, elle n'aimait pas relater le passer, elle prit de nouveau la parole en portant son verre à la bouche."Inquiet ?"Elle avait son regard poser sur lui, elle voulait presque rire à le voir dans cette position entre le sommeil et l'éveille. Elle lui fit signe qu'il pouvait boire cette bière et qu'elle n'était pas empoisonnée. Elle but une gorgée de cet alcool qu'elle adorait temps.

"Tu sais, La Marina est un bon quartier pour un quartier d'exil!"Il y avait une certaine froideur dans ce qu'elle venait de dire, elle se plaisait ici et elle ne voulait pas déménager de sitôt. Allaient-ils se dire qu'ils se manquent mutuellement ou allaient-ils jouer au jeu de la souris comme ils avaient l'habitude...

Il sourit, effectivement l’hôpital ne lui aurait jamais donné mais … - Est-ce que je t’ai dit qu’ils me l’avaient donné ? Je ne pense pas, je t’ai simplement dit qu’ils n’était pas aussi confidentiels, nuance …

Owen n’avait pas vraiment dû user de sa ruse, en réalité, c’était même aisé. Les hôpitaux avaient vraiment du souci à se faire. Evidemment, son visage n’était pas connu et associés à ses méfaits, cependant, il était étonnant de constater comme il suffisait de créer un pseudo incendie pour que les couloirs deviennent déserts. En réalité, il avait mené son petit stratagème à bien. Il était certes un peu, comment dire … excessif mais ça avait porté ses fruits. Owen était sadique, il aime voir la souffrance et l’affolement des autres, parce que de cette façon, c’était comme s’il nourrissait le mal-être qu’il avait connu pendant son enfance et son adolescence, mais ce trou affectif ne se refermerait jamais, même avec toute la cruauté du monde, il en était conscient, cependant, ses parents avaient fait de lui ce qu’il était aujourd’hui, l’éducation – si on pouvait appelé cela comme ça – qu’il avait reçu l’avait indéniablement poussé à la violence et son cas n’avait fait qu’empirer avec le temps.

Son plan était pour lui simple puisque ce n’était pas la première fois qu’il l’exécutait. Premièrement, une casquette sur la tête avait été indispensable. Deuxièmement, il avait prit avec lui un sac contenant une bouteille remplie avec un peu d’essence, quelques allumettes et un journal. Ensuite il s’était rendu dans la salle de la maintenance. Il suffisait de faire brûler le journal. Il détachait alors la canalisation du ventilateur de la pièce par lequel s’échappait la fumée. Une fois la fumée dans les couloirs, il règnerait un vent de panique et on évacuerait pas mal de monde, il n’aurait aucun mal avec la cohue à se procurer les informations sur les ordinateurs, et le tour était jouer.

-Mais toi bien sûr, qui d’autre ? Oui, il était venu pour elle, il ne voyait pas qui il pouvait bien voir d’autres ici, enfin, il y avait bien K. mais c’était une toute autre histoire. Il but une gorgée de la bière qu’elle venait de lui amener, elle ne le repoussait pas, ne lui demandait pas de partir en hurlant, c’était en soi étrange. – Moi inquiet ? Voyons, tu sais bien que ça ne me ressemble pas de m’inquiéter, je voulais juste savoir ce que tu devenais. Je comprends que ta réaction, mais je ne pense pas que ton frère aurait voulu ça pour toi … Oui le quartier n’était plutôt malfamé et avec son travail, elle pouvait tout de même se payer bien mieux, une meilleure sécurité avant tout.

Elle le regardait sans trop vouloir le regarder,elle se posait une multitude de question dans sa tête, elle se demandait bien pourquoi il se trouvait ici? Il n'osera sans doute pas l'avouer, mais elle savait qu'il s'inquiétait pour elle, certes ce n'est pas un endroit pour elle, mais ce fut le seul appartement pas trop cher et bien pour son deuil . Elle passait sa vie à réfléchir alors qu'elle ne devrait pas et qu'elle devrait vivre sa vie à cent à l'heure, mais sachant son frère mort et ayant un boulot ne lui permettant pas tout ceci elle passe donc sa vie à ne rien faire, sa vie était comparable à celle d'un retraiter, une vie dans laquelle la routine s'est installée comme-ci qu'elle était invitée et qu'elle était la compagne de ce genre de personne . Pourtant, Elé n'aime pas la routine, elle déteste la routine, elle ne supporte pas le fait qu'elle fasse tout le temps la même chose ! Hélas, c'est ce qui se passe, elle fait la même chose, elle se tue au boulot, elle ne sort plus, elle ne voit plus personne, elle ne porte plus personne dans son coeur, elle n'est que là pour aider les autres qui ont besoin d'aide. Alors que la seule personne en ayant besoin, c'est bien elle.

Comme souvent lui à dit son frère. "A passer ton temps pour les autres ... Tu te retrouvera un jour sans personne !" C'était vrai, elle passait son temps pour les autres et la voilà seule ! Elle ne supportait même la présence de Owen. Elle se sentait nue face à lui, bien sûr c'est une métaphore, lui qui la connait plutôt bien comprend facilement qu'elle est dans un état assez critique pour se retrouver à La Marina et se tuer au boulot. Elle répondit brièvement à ce qu'il avait dit.

"Sans doute mon voisin ! A ce que je vois, il se drogue donc .." Aucun sourire ne se décrocha du visage de Elé, elle n'avait pas la force ni l'envie de sourire et ce n'était pas le moment de sourire, elle allait bien^tot, elle le sentait avoir une conversation sérieuse avec lui . Elle n'aimait pas les conversations sérieuses, on pouvait se demander si elle aimait quelque chose dans la vie .

Elle ressentit un peu de haine quand il prononça le mot "ton frère". Elle le fusilla sans vraiment le vouloir du regard. Elle avait certainement de la haine envers lui, il connaissait son frère et il ne lui avait pas dit . Elle se mit à trembler, ça ne se voyait pas vraiment, elle mit ça sur le dos de la fin. " Veux-tu un hamburger? Je ne tiens pas à te retrouver saoul !"

Elle prit l'excuse de l'hamburger pour aller dans sa cuisine, c'est vrai d'un côté que le manque de nourriture se faisait voir sur son visage, mais à son boulot, elle n'avait pas forcément le temps de manger, il y avait toujours un quelque chose pour l'empêcher de s'alimenter correctement. Elle se mit face à son frigo, elle n'osait pas l'ouvrir, elle se posta le dos contre son frigo et s'énerva un bon coup, elle gesticula dans tous les sens et se fit mal au pied contre le frigo. Elle tira une grimace et prit quand même la résolution de se faire un hamburger, elle en fit deux au cas ou que mister Scott en veuille un . Elle revenait quelques minutes après et posa un hamburger près d'Owen et se mit de son côté comme-ci qu'elle gardait une distance de sécurité. Avant de mordre à pleine dents dans son hamburger elle protesta envers Owen." Mon frère aurait compris le comment du pourquoi je suis ici !" Elle enchaîna après avoir finis sa bouche avec une légère pointe de haine et de façon à lui faire comprendre qu'elle lui en voulait . " D'ailleurs, tu le connaissais !"

-Arrête avec tes bêtises, de toujours te voiler la face ! Non ça ne va pas, tu le sais très bien… Tu penses franchement que je serais venu sinon ? C’était étrange comme il agissait en parfaite contradiction avec ce qu’il avait dit quelques instants plus tôt. Il trahissait parfaitement son inquiétude mais uniquement parce qu’il connaissait sa façon d’agir. Elle se voilait la face, travaillait deux fois plus, tout pour oublier, ou du moins y penser le moins souvent possible. De cette façon, elle reportait sans cesse le problème et ne l’affrontait jamais, elle n’affrontait pas la mort de son frère.

Il haussa un sourcil, Eléonore pouvait se montrer doué au petit jeu du je-fais-semblant-de-ne-pas-t’écouter-et-je-change-de-sujet. Owen ne serait pas saoul avec du bière, après tout, il était irlandais, c’était presque si dans son biberon, il y avait eu de la Guinness à la place du lait. Dans son adolescence, il « s’amusait » à parier avec ses fréquentations – car Owen n’avait pas d’amis puisqu’il ne fait confiance à personne – qu’il était capable de vider plusieurs bières d’affiler et continuer à marcher droit. A force de reproduire cet « exercice » il avait finit par en avoir l’habitude. Eléonore partit dans la cuisine. Owen entendit des bruits bizarres mais il ne se leva pas pour voir la cause d’un tel raffut. Il était évident que le voir ici remuer le couteau dans la plaie avait de quoi lui faire perdre son sang froid, mais pas devant lui évidemment, il ne fallait surtout pas qu’elle lui montre qu’il avait raison. Ainsi quand elle revint, il fit comme si de rien n’était. Il déposa sa bi ère et mordit avidement dans le cheeseburger. Rien de bon pour la santé, mais c’était bien connu, Owen s’en foutait royalement, comme presque de tout.

Ca y est, on en venait au sujet principale, à ce qui la rongeait, à sa présence dans la Marina. –Non ton frère n’aurait pas compris ! Il se rendait compte qu’il risquait de se faire jeter à tout moment mais elle devait ouvrir les yeux une bonne fois pour toute. –Ton frère n’aurait pas voulu que tu sois dans ce quartier, il n’aurait pas voulu que tu travailles des journées entières sans aucune pause, il n’aurait pas voulu qu’il te reste plus que la peau sur les os. Owen l’avait quelque peu « surveiller » ces derniers temps, il devait bien ça à son frère, et à elle aussi. Il ne voulait pas avoir un rôle de baby-sitter, juste s’assurer qu’elle allait bien et puis il la laisserait respirer, mais de toute évidence, ce ne serait pas demain. –T’aurais voulu que je te dise quoi ? « Ah au fait, je connais ton frère et notre boulot c’est de tuer les gens ». C’est ça que t’aurais voulu entendre ?