Ava Jennings | look inside my wild mind

» Identité :

Nom : Jennings
Prénom(s) : Ava , Sofia
Surnom(s) : Aucun. Il faut dire qu’il est difficile de faire quelque chose avec son prénom… Mais depuis quelques temps, certaines personnes se contentent de l’appeler ‘Jennings’
Âge : 26 ans
Date de naissance : Un 3 Janvier
Lieu de naissance : Las Vegas
Nationalité : Américaine
Occupation : Chercheuse au Labo


» Génétique :

Connaissance des Heroes :
Lorsqu’elle a entendu le terme ‘Heroes’ pour la première fois, Ava à tout d’abord cru qu’il s’agissait là du prochain film événement de l’année dont tout le monde parlait car il faut dire que la jeune femme n’avait jamais vraiment été une accro des informations. Il lui arrivait de regarder la télévision et encore rarement pour regarder les infos… Cependant la seule fois où elle a daignée écouter – parce qu’elle avait égaré la télécommande – Elle à compris de quoi il s’agissait. Des êtres ayant des capacités hors du commun ? Pas possible. Désormais plus aucun doute possible pour Ava, elle sait que tout cela est réel parce qu’elle-même se sent impliquée dans tout ça… L’effet labo sans doute.

Rapport aux Heroes :
La paranoïa. Elle n’y peut rien mais voilà qu’Ava à l’impression d’être cernée par les Heroes… Ils peuvent être n’importe où, voisins, amis et même famille et à force d’en voir à son boulot ce sentiment prend de l’ampleur en elle. Même si elle pense en voir partout, elle ne leur veut aucun mal et pense d’ailleurs qu’ils ne sont pas mauvais du tout contrairement à ce que pensent certaines personnes, après tout ils sont comme tout le monde et bien qu’ils ne soient pas ‘normaux’ Ava pense qu’ils sont moins stupides que la plupart des humains

Connaissance du Labo :
Ava connaît bien évidemment le labo, non pas grâce à la télévision – de ce côté là elle en sait beaucoup plus que les informations données à la presse – mais parce que c’est une employée modèle depuis maintenant deux ans. En effet la jeune Jennings a été ‘recrutée’, selon ces gens elle était exactement ce qu’ils recherchaient, elle avait le profil idéal pour y travailler en tant que chercheuse. De temps en temps, Ava à aussi une responsabilité plus importante puisqu’elle est chargée de transmettre des résultats d’échantillons à ses supérieurs. A croire qu’elle est assez compétente.


Rapport au Labo :
Le labo est selon elle une formidable opportunité d’apporter sa contribution à quelque chose qui changera le monde. Car depuis qu’elle fait partie de l’équipe, elle est quasiment sûre que le phénomène heroes est une chose positive, qu’il n’y a rien de mal dans tout cela. Bien sûr il y certaines zones d’ombres qui subsistent mais après tout peut être qu’il est bon de ne pas tout savoir.


» Psychologie :

Traits de caractère :
La discrétion est ce que la plupart des gens vous diront s’ils devaient décrire la jeune scientifique. Il est vrai que depuis son adolescence, elle a pris goût à la solitude et c’est souvent elle qui se trouve à l’écart d’un groupe… Attention, elle n’est pas asociale, loin de là, mais vous ne la verrez jamais aborder un étranger tout simplement parce qu’elle en est incapable et ne sait jamais de quoi parler devant une personne dont elle ne sait strictement rien. On lui a souvent dit qu’elle était une personne d’une grande douceur – et qu’elle devrait sourire un peu plus – Il est vrai que c’est une personne profondément gentille mais attention à ne pas franchir la limite entre la gentillesse et la naïveté car elle est tout sauf ‘une bonne poire’. Ava juge les gens au premier contact et jusqu’ici, son intuition ne l’a jamais trahie et c’est de cette façon qu’elle sait à qui elle peut et ne peut pas faire confiance. Peut-être est-elle un peu trop méfiante ce qui la rend plutôt froide aux yeux des autres mais l’opinion des autres lui importe peu. Cependant, elle montre une certaine animosité envers les hommes. Elle n’y peut rien, elle ne peut l’expliquer mais elle n’arrive pas à s’en empêcher.Franche, elle dit ce qui lui passe par la tête ce qui lui apporte pas mal d’ennuis la plupart du temps


Manies :
Elle fait cette chose avec ses mains. Elle fait des gestes bizarres lorsqu’elle est stressée ou impatiente et comme la plupart des gens il lui arrive de se ronger les ongles. D’ailleurs c’est à cause de ça qu’elle ne met jamais de vernis parce que de toute façon il sera complètement effacé avant la fin de la journée.
Lorsqu’elle sort dans la rue ou dans n’importe quel endroit où il y a du monde, elle retire ses lunettes – qu’elle ne met que pour lire ou d’autres petites choses comme ça – pour la simple et bonne raison qu’elle se sent un peu plus attirante sans, mais ça elle ne l’avoueras jamais parce qu’elle est supposée se moquer de l’opinion des autres.


» Patrimoine relationnel :

William Grey
Hugh Laurie
Sous ses airs grincheux et grognons, Ava a senti dès son arrivée qu'il y avait plus chez William Grey. Malgré l'acharnement dont il fait preuve à son égard en la critiquant sans cesse sur tous les aspects de sa personnalité et la faisant victime de son humour noir et cynique, elle ne peut s'empêcher de l'apprécier et de répondre à ses attaques par des phrases compatissantes qui ont le don de le mettre hors de lui. La jeune femme a perdu son père étant plus jeune et elle trouve en William un mentor qu'elle admire beaucoup, ce dernier était incroyablement intelligent. De son côté, il souffre de son veuvage assez récent et la fraîcheur de la petite Ava, contrairement à sa relation avec Elizabeth, le rajeunit un peu. Entre eux, pas question d'une histoire d'amour, loin de là, mais il se pourrait bien qu'un jour il lui avoue être désagréable à ce point parce qu'au fond, il l'apprécie et qu'il décide de lui apprendre tout ce qu'il sait.



Derek Nollan
Josh Duhamel
Le but de la mafia est de mettre la main sur le Labo, on l'a bien compris, et pour cela, elle fait appel à ses meilleurs éléments. Derek Nollan a été chargé d'infiltrer le Labo en séduisant une jeune scientifique, encore nouvelle et peu expérimentée. Il a dont été parachuté au café qui jouxte le Labo dans lequel il fit sa rencontre, se présentant comme un romancier en train d'écrire, c'est étonnant, un polar scientifique. Il lui a donc demandé son numéro et ils se sont revus depuis. Les yeux clairs du jeune homme eurent vite fait de séduire la jeune et douce Ava, cependant, alors que Derek pourrait atteindre son but, il continue de multiplier des rendez-vous, prétextant à la haute-autorité qu'elle est une dure à cuire, ce qui est absolument faux. Mais s'il continue ainsi, elle finira par découvrir un jour, au détour d'un faux pas, qu'il ne l'a pas séduite par hasard... Derek ne sait pas véritablement ce qu'il craint le plus : perdre Ava, ou son job ?

Jillian Standford
Michelle Monaghan
Il est parfois des rencontres qui commencent mal et qui se terminent bien. Celle d’Ava et de Jillian en fait partie. Tout commence par un bel après-midi, Jillian en poste à la bibliothèque depuis seulement trois jours, Ava s’y rendant pour se trouver un peu de lecture. Après moult hésitation et recherche infructueuse, cette dernière ressort bredouille. Mais tandis qu’Ava passe les portiques de sortie, ceux-ci se mettent à sonner. N’ayant rien à se reprocher et sortant en même temps que d’autres personnes, Ava s’en va sans se retourner. Mais Jillian veillait au grain et, après vérification des visiteurs, la seule voleuse possible était la jeune femme sortie sans s’arrêter. Alors Jillian sort de la bibliothèque et court vers l’auteur du crime en lui criant de s’arrêter. La chaussée étant traîtresse, Jillian trébuche et s’écroule sur Ava, dans un roulé-boulé qui ne fit heureusement aucune victime (si ce n’est un collant filé). Finalement, après s’être rendue compte qu’il n’y avait pas eu de vol, mais que la sonnerie avait été déclenchée par un code-barres perdu au fond du sac d’Ava, Jillian s’excusa platement et proposa à la jeune femme un dédommagement sous n’importe quelle forme que ce soit. Ava choisit une bière pour se remettre de ses émotions. Ainsi, le soir venu, les deux femmes se retrouvèrent au bar et, après quelques bières bien fraîches, rirent de ce malentendu. Le courant était passé, elles s’étaient trouvé des points communs, avaient échangé leurs numéros de téléphone et, depuis, elles sont devenues ce qu’on peut appeler des amies et sortent régulièrement ensemble pour le simple plaisir de discuter, d’échapper au souci du travail et s’amuser.




Rachael Nielsen
Jessica Alba



» Autres :


- Elle fait les cookies à la perfection
- Pour que sa pizza soit parfaite, il lui faut énormément de fromage
- Elle à peur des araignées, des abeilles et des poupées
- Elle ne tient pas l’alcool. Comme si ce n’était pas suffisant, après seulement deux petits verres elle devient très bavarde… Si vous voulez obtenir des informations de sa part, emmenez là simplement au bar. Peu de personnes sont au courant de cette information, ce qui est une bonne chose étant donné son job.
- On l’a déjà confondue avec l’actrice Jenna Dewan, cette fille qui jouait dans le film ‘step up’




Avatar : Jennifer Morrison

Fille ou garçon : Fille
Comment avez-vous connu le forum ?
Commentaires :

JENNIFER

Re-bienvenue alors

JENNIFEEEEEEEEEER (l) HOUSE MANIA, LORSQUE 'SUIS VALIDÉE JE VEUX UN LIEN.

Bienvenue sur BH . héhé.

Ma partenaire de Labo *paf*

Re bienvenue J'espère que ce personnage t'inspirera plus

T'avais fait un deuxième perso en fait ?

*Complètement à la masse*

Bon, j'espère que ce perso t'inspirera plus et pour la peine, je veux qu'on se trouve un autre lien




EDT : Et c'est Jennifer quoi

Je vais changer

Merci Mallory

Owen > Faut que je te trouve un surnom tient Oui faut qu'on se trouve un nouveau lien

Emmanuelle > Avec plaisir

Laurence > T'as vu je t'ai écoutée

JENNIFER

Re-Bienvenue mon Butter

Re bienvenue !

» Biographie :

Patrimoine génétique :
Les parents de la jeune scientifique ne sont que de simples humains lambda. Rien de bien extraordinaire pour la jeune femme qui à appris que sa conception n’était que le fruit d’une folle nuit comportant énormément d’alcool le tout dans un casino de Las Vegas, son lieu de naissance.
Tout commence donc par la rencontre très banale de ces deux personnes à savoir Walter Jennings, jeune homme brillant et étudiant en médecine et Jennifer Conrad, petite fille riche et… Rien d’autre, petite fille riche à temps complet. Lui s’était rendu à Vegas à cause de sa bande de copains, c’est vrai que le jeune homme était un tantinet coincé mais c’est normal lorsque l’on suit de telles études pas vrai ? Du moins c’était l’excuse qu’il donnait, il prétendait toujours que sans ça ils leur montreraient qu’il était un fêtard, un vrai. Bien sûr tout cela n’était que mensonge, la dernière fête à laquelle il avait participé c’était lorsqu’il avait quatorze ans.. Enfin si on peut appeler ça une fête car, en réalité, il serait plus juste de qualifier cela de ‘goûter d’anniversaire’. Il était gentil et si innocent…
Elle était là comme tous les week end. Une petite virée entre copines c’était banal pour elle… Ses parents étaient incroyablement riches et autant dire que la petite princesse ne voyait pas l’intérêt de poursuivre ses études. Et oui car qui dit études dit forcément travail et forcément elle n’aurait jamais à bouger le petit doigt de sa vie, il suffisait d’attendre la mort de papa et maman pour ensuite passer le reste de sa vie à dorer au bord de sa piscine. Oui même si ces deux personnes sont totalement différentes il n’aura suffit que de quelques verres et d’un pari stupide lancé par les amis de Walter pour provoquer une rencontre explosive…
A la suite d’une folle nuit, Jennifer se retrouva enceinte et retrouver le père ne fût pas bien difficile étant donné qu’ils vivaient une romance assez tumultueuse. C’était fou.

Neuf mois plus tard, Ava Sofia fit son apparition. Les deux jeunes parents qui avaient à peine la vingtaine, prirent la sage décision de se marier… Et c’est ainsi que la famille Jennings fit son apparition pour le meilleur mais surtout pour le pire.



Moment(s) de l'enfance :

Entendre ses parents se disputer n’a rien de dramatique, du moins ça ne l’est pas si ces disputes ne sont qu’occasionnelles. Sauf que lorsque ça arrive quasiment chaque jour et que c’est à cause de vous que tout se déclenche, il y a là de quoi être perturbée.
Ava avait sept ans. Depuis toujours elle ne pouvait supporter les poupées qui l’effrayaient au point qu’elle se mettait à hurler dès qu’elle en voyait une. Pour sa mère, cette histoire était catastrophique. Une petite fille qui ne jouait pas à Barbie avec les petites filles du quartier, préférant jouer avec les petits garçons ? Quelle horreur !

'Elle n’est pas normale Walter !'
'Parce qu’elle ne veut pas jouer avec ces stupides poupées ? C’est ridicule !'

D’horribles choses étaient dites lors de disputes, des choses que l’on pense mais que l’on ose pas dire la plupart du temps. C’était probablement ça qui était le plus blessant. A force d’entendre sa mère dire qu’elle n’était pas une petite fille normale, Ava commençait à la croire. Elle se renfermait de plus en plus aux autres, préférant lire mais surtout jouer aux cartes avec son père dont elle a toujours été proche.
Perchée en haut des escaliers, un jeu de cartes à la main, elle ne pouvait faire autrement que d’entendre tout ce qui se disait, comme fascinée par ce qui se disait. Elle savait bien sûr qu’elle ne devrait pas…
Son père passa rapidement la tête en dehors de la cuisine et esquissa un sourire en voyant la petite Ava. Comme à chaque fois, il tenta de couvrir le bruit de la dispute en allumant la radio.

Dix minutes plus tard, il se dirigea vers sa fille avec ce grand sourire sur le visage qui avait le don de la rassurer à chaque fois.

‘Ma puce qu’est ce que tu fabriques dans les escaliers ?’
‘Je voulais savoir si tu avait envie de jouer aux cartes avec moi…’
‘Avec toi ? Toujours mon petit ange.’
Il déposa un baiser sur son front avant de la prendre dans ses bras.

Ce genre de situation devenait de plus en plus fréquentes, jusqu’aux douze ans de la fillette. Ce jour-là, un terrible accident de voiture, bouleversa sa vie emportant l’être qu’elle aimait le plus au monde loin d’elle à jamais. Papa.


Moment(s) de l'adolescence :

‘J’y serais vers 18h... Je dois récupérer mes affaires, le principal du moins. Bien sûr qu’elle sera là, tu penses elle n’a pas décollé de la maison depuis des mois si ce n’est pas plus. Evidemment que je ferais attention. A Plus tard.’

Ava se tourna vers son ami pour lui rendre son téléphone. Sa montre indiquait neuf heures trente du matin et c’était le jour J. Pour la première fois depuis environ trois mois, la jeune adolescente allait rentrer chez sa mère – elle ne disait jamais que c’était chez elle car il était évident qu’elle n’était plus à sa place dans cette maison. La maison était dans un sale état, les fleures étaient fanées, le courrier débordait de la petite boîte aux lettres et une montagne de feuilles mortes s’accumulaient devant la porte d’entrée… C’était vraiment accueillant tout ça.
Elle se sentait comme paralysée, ses mains tremblaient et l’espace d’un instant, elle était prête à faire demi-tour

‘Courage. Tu entres, tu prends tes affaires et tu sors c’est aussi simple que ça…’ Lorsqu’elle voulait se donner du courage, Ava se parlait à elle-même ce qui avait beaucoup plus d’impact que de le penser simplement, selon elle.
Une fois devant la porte, elle hésita : Entrer ou sonner ? Techniquement c’était chez elle mais…
Finalement elle s’était décidée à sonner, Même la sonnerie était en piteux état. Aucune réponse. Mais était-ce vraiment étonnant de celle que les gamins du quartier appelaient ‘la sorcière Jennings’ ? Non, elle devait être déjà saoule et affalée dans on fauteuil à regarder le téléachat.
Ava se mit à sonner une deuxième fois, jusqu’à ce que la porte s’ouvre… Un véritable miracle.

‘Qu’est ce que tu fous là ?’
‘Bonjour Maman.’

Maman. Habituellement c’est agréable de dire ça, mais pour Ava c’était comme si ce mot lui arrachait le cœur tout comme papa qu’elle n’avait pas prononcé depuis l’âge de douze ans.

Frôlant sa mère en passant à côté, Ava sentait une certaine angoisse monter en elle, et ce n’était pas vraiment le moment, elle ne devait pas perdre de vue son objectif. Appliquant les exercices de relaxation que la mère d’une amie lui avait enseignée elle prit une grande inspiration afin d’expulser l’angoisse lorsqu’elle qu’elle expirerait.

Sa chambre n’avait pas changé – encore heureux – son papier bleu lui manquait, de même que les peluches sur l’étagère. Elle fourra rapidement quelques pulls et pantalons dans son sac de voyage avant de redescendre pour faire face à sa mère, elle lui devait bien ça après tout.

‘Tu pars pour de bon cette fois, j’espère ? Marre de voir ta tête…’
‘Oui je vais vivre chez tante Susanne à Salem’
‘Peu importe’

Ava, sa main sur la poignée de la porte, savait que c’était bel et bien la dernière fois alors comment dire adieu sans prononcer ce mot ?

‘C’est la dernière fois que me vois alors choisis bien tes mots parce que ce sera la dernière chose que tu auras l’occasion de me dire et ce sera mon dernier souvenir de toi et de cette maison.’
‘Dégage’

Secouant sa tête, la jeune adolescente poussa la porte

‘C’est toi qui aurait dû mourir et pas papa…’

Moment(s) de l'âge adulte :


Une journée des plus ordinaires se déroulait à Salem. Ou plutôt au labo. Pour Ava, les journées se ressemblaient toutes depuis quelques temps au point de prévoir sa journée à la minute près.

‘Un stylo ? Quelqu’un ?’ La voix de mark était tellement aiguë qu’elle en était presque agressive. D’ailleurs ce type était tellement efféminé, qu’un pari avait été organisé – à son insu bien évidemment’ afin de déterminer si oui ou non il était bel et bien gay. Ava avait sans hésité misé cinquante billets comme quoi il l’était. Une façon comme une autre de passer le temps, comme il y avait également un autre pari sur le dos de Janice, si oui ou non elle allait tenir dans son régime.
Manque de bol, c’est vers notre Ava national que le petit blond se dirigea avec une démarche totalement ridicule pour un mec.

‘Stylo ?’
Serrant la mâchoire, Ava ne lui accorda même pas un regard. Mais étant donné qu’il n’allait pas la lâcher avant d’avoir eu ce fichu stylo, elle lui fila le sien à contre cœur.
‘Il s’appelle reviens’
‘Tout doux Jennings.’

Bon il est vrai qu’elle s’était montré un peu agressive et puis après tout ce stylo ne lui tenait pas à cœur. Ce n’était pas comme si son grand-père lui avait légué comme étant la seule chose de valeur qu’il possédait il ne fallait pas exagérer parce qu’en réalité ce fichu stylo elle l’avait piqué dans une banque. Mais c’était son stylo à elle, pourquoi devait-elle filer le sien ? Il n’avait qu’à faire gaffe à ses affaires, merde !

‘Qu’est ce qui t’arrives Jennings ?’
‘Moi je sais !’
‘Raconte.’
‘C’est parce que son petit ami ne l’a pas encore rappelée’
‘Elle a un petit ami ?’
‘C’est ce qu’on m’a dit. Un type qui l’a abordée au café…’
La jeune scientifique assista, impuissante, à la conversation de ces deux commères. Le pire était sans doute de les voir faire comme si la personne concernée n’était pas là alors qu’en réalité elle pouvait tout entendre. Sa rage, causée en partie avec cette histoire de stylo, la poussa à remettre en places ces deux là en se postant devant elles.

‘Première chose : tout le monde ici en a ras le bol de vous et de vos stupides ragots, surtout lorsqu’on sait que toi tu trompe ton mari avec son propre frère et que toi tu couche avec son mari à elle. Deuxième chose : Il n’est pas mon petit ami…’



La vie est pleine de surprise paraît-il. Et ce soir la vie avait réservé une surprise de mauvais goût à la jeune femme…
Alors que pendant toute sa journée de boulot elle n’avait cessé de programmer sa soirée – comprenez là, une pizza et une émission de télé réalité – voilà que sa fichue voiture faisait des siennes, ce concessionnaire l’avait bien arnaquée. Cette voiture, fiable ? On aura tout entendu. Certes, Ava ne s’y connaissais guère dans ce domaine mais il lui semblait que ce n’était pas une bonne chose de voir le moteur fumer…

'Voiture de merde !' Hurla-t-elle, légèrement hystérique.

Il faisait nuit et elle était sur le bord d’une route qui n’avait franchement rien de rassurant, alors bien évidemment sa première idée fût de téléphoner à une amie en espérant bien sûr que cette dernière soit chez elle. Saisissant son portable tout en vérifiant si personne ne s’approchait d’elle – un violeur récemment échappé de prison qui serait en manque, par exemple – Ava composa le numéro de Jillian sa copine bibliothécaire.

'Allez, réponds je t’en prie…'

Une sonnerie. Deux sonneries. Trois. Non c’était bel et bien fichu elle n’était pas là.
C’est au moment où elle raccrocha qu’un véhicule s’arrêta à son niveau. Une vieille bagnole qui était en plus mauvais état que la sienne, voyons si le conducteur est dans le même état.

'Un coup de main ma jolie ? Je vous dépose quelque part ?'

Seigneur. Ce type était vraiment le genre de personne qu’on ne tient pas à rencontrer lorsqu’on est une femme sur le bord de la route en pleine nuit. C’était comme si il y avait inscrit ‘pervers’ sur son front. Il semblait avoir au moins plus de quarante ans, assez négligé et surtout , le détail qui obnubilait Ava, plusieurs tatouages sur son bras.

'Je… ' Ne pas le vexer, refuser poliment sa proposition 'Non, je vous remercie tout va bien.'
'Votre bagnole est en panne ça se voit ! Allez venez, on ira boire un verre et ensuite je vous ramène à la maison…'
'J’ai téléphoné à mon petit ami. Il est dans la police. Il va arriver dans une minute.'

Le coup du petit ami flic, elle était persuadée que c’était une idée brillante. Apparemment pas puisque le type commença à descendre de sa voiture, un drôle d’air sur le visage. C’est à ce moment là qu’une musique angoissante se met en route dans les films, la jeune femme pouvait presque l’entendre démarrer dans sa tête. Que ferait l’héroïne à ce moment là ? Probablement serait-elle douée en arts martiaux ce qui n’était malheureusement pas le cas de Jennings. Ses mains devenaient moites et plus il avançait, plus elle reculait.
C’est toujours lorsqu’elle s’y attends le moins que quelque chose arrive. En l’occurrence, quelqu’un. Et cette personne n’était autre que Laurence Kargeer, le type qui lui donnait des frissons dès qu’elle le voyait. Sauf que cette fois, Ava fût ravie de le voir débarquer dans une sublime voiture.

‘Mon petit ami’ lança-t-elle avec un large sourire. C’était tout juste si elle ne faisait pas une danse de la victoire.

Et voilà comment la pauvre petite chercheuse se retrouva dans la voiture de Laurence. Ce moment fût, sans aucun doute, le plus gênant de toute sa vie. Elle n’osait pas parler, lui de son côté n’était pas du genre à engager une conversation et elle ne pouvait même pas se concentrer sur la musique puisque la radio n’était même pas en marche. Elle tentait de garder une certaine distance, se collant pratiquement à sa portière et en faisant semblant d’admirer le ‘paysage’ à savoir la route.
Cependant, c’était plutôt désagréable que de ne pas le remercier après tout que serait-elle devenue s’il n’était pas passé par ici ? D’accord, elle n’osait jamais lui adresser la parole au labo parce que rien que le fait de sentir son regard posé sur elle lui faisait peur… Mais elle devait prendre sur elle, c’était une grande fille civilisée et si ça se trouve, ce Laurence Kargeer était une personne des plus agréables.

‘Je voulais…’ Ava détacha son regard de la fenêtre pour observer le conducteur. ‘Je voulais vous remercier. J’étais vraiment mal barrée avec ce type… Alors, Merci.’

On s’attends logiquement à ce que votre interlocuteur réponde avec un simple ‘de rien’, mais pas là. La jeune femme resta quelques secondes à attendre. Finalement elle n’eut qu’un petit sourire et même pas un regard de sa part.

‘Voilà.’
‘Quoi ?’
‘On est chez vous’ Il lui montra son logement d’un simple signe de tête.

Il avait raison. Enfin chez elle, toute cette histoire ne serait qu’un lointain et désagréable souvenir. Mais au fait, comment savait-il où elle habitait ? A aucun moment elle ne lui avait révélé son adresse. Après tout, voulait-elle vraiment le savoir ? Non.

Soudain, il se pencha vers elle. Qu’allait-il lui faire ? La tuer ? L’embrasser ? De drôles d’idées lui passaient par la tête. Et bien il ne chercha pas à la tuer ou à l’embrasser mais simplement à lui ouvrir la portière tel un gentleman.

‘Bonne nuit Ava’ souffla-t-il en lui effleurant le bras avant de la laisser sortir du véhicule.

Inutile de dire que cette nuit fût l’une des plus étranges de sa vie

T'as finitationné ? Je te valide ?

C'est enfin terminé Je crois que j'étais à la limite des 15 jours là ^^

Je valide aloooors.