Buck Breicht | BoneCrusher

Shia - - comme l'a si bien dit mon Butter

Ca ne pouvait être que Shia qui envahit les rayons DVD

J'ai jamais trouvé les rayons DVD aussi sexy qu'actuellement

J'imagine que c'est parce que y'a du Shia partout
Faudrait que j'aille faire un tour à la Fnac tient

Anecdote de l'âge adulte :


Posté derrière le volant de son vieux 4x4, Buckley roulait à travers les rues de Salem, sa radio branchée sur les ondes de la police locale – vieille ruse piquée honteusement à Spiderman. Il n’excédait pas le quarante kilomètres par heure de peur de manquer ce qu’il recherchait : un homicide, volontaire ou non – bien que sa préférence aille aux involontaires avec tentative de fuite. Cela faisait une semaine qu’il n’avait rien décelé d’intéressant et il commençait sérieusement à se rouiller. Sans compter l’ennui qui le rongeait de l’intérieur chaque nuit que Dieu faisait. Toutefois ce soir-là semblait propice à l’écoulement de sang, il le sentait dans l’air humide et pollué.

Justement, un crissement de pneus résonna dans la nuit noire, rapidement suivi d’un bruit étouffé de tôle froissée. Accident de voiture. Buck éteignit la radio et tourna en direction de l’incident. Au moment où il s’y trouva, le conducteur responsable du méfait redémarrait sans avoir pris la peine de s’assurer du sort de la victime et repartait en quatrième vitesse. Grossière erreur de sa part. Breicht releva en un coup d’œil la plaque d’immatriculation avant de sortir de son propre véhicule pour porter assistance à la jeune femme qui venait de se faire renverser. Du sang s’écoulait de sa bouche et son pouls était faible et irrégulier, ce qui ne présageait rien de bon.

« Ca va aller, » souffla-t-il en pianotant le numéro des pompiers sur son portable. La blessée empoigna le col de son pseudo-sauveur et remonta son visage vers lui dans une grimace de douleur extrême. Sa voix était aussi faible que sa respiration, l’un de ses yeux était complètement fermé.

« Le Lys… Exterminé… Rouge… »

Dans un ultime soubresaut, elle serra sa main avant que sa tête ne retombât mollement contre le torse de Buck. Ce dernier referma le clapet de son téléphone au nez de la standardiste, son appel devait avoir déjà été pisté et les secours ne tarderaient plus. Il ferma les yeux de l’accidentée d’un revers de main et la remit au sol, les mains sur son ventre, dans une position qui laissait percevoir une certaine sérénité. Il remonta dans son 4x4 ; trois minutes plus tard il était de nouveau sur la trace de la berline noire à l’origine de l’accident. Une voiture de riche, belle et clinquante malgré la bosse sur la carrosserie du pare-choc avant. Buck le suivit jusqu’à son arrêt, face à une boîte de nuit fréquentée. Il se gara un peu plus loin avant de suivre le conducteur dans une ruelle sombre. Parfait. Les rats avaient tendance à s’enfermer d’eux-mêmes, ce qui était un point positif non négligeable.

Remontant le col de sa veste sur le bas de son visage, Buckley s’engagea dans la ruelle lorsqu’un violent coup de poing en plein visage le stoppa dans sa course. Le choc et la surprise le firent tituber de deux pas en arrière et il se serait sans doute écraser lourdement au sol si l’homme ne l’avait pas attrapé par le bras pour le coller contre l’un des murs.

« Tu dois pas me connaître alors je vais te dire un truc, gamin, j’ai horreur de me sentir suivi. Mais j’ai encore plus horreur qu’on me suive, vraiment. » Il resserra son étreinte sur sa gorge et Buck suffoqua, laissant une chance à sa proie de se présenter et de se sentir puissant durant le temps qui lui restait à vivre.

« Je… Je m’excuse, je ne suis qu’un voleur à la petite semaine et votre belle et grande voiture m’a fait comprendre que… »

Un nouveau coup de poing en pleine face l’obligea à se taire. Il sentit un filet de sang s’écouler de son nez. Deuxième grave erreur de jugement.

« Dommage, je ne pense pas être ton genre de pigeon. Cependant, je vais te faire un petit cadeau, pour récompenser ton cran. » L’homme esquissa un sourire mauvais avant de sortir un billet de cent dollars de l’une de ses poches et de l’enfoncer dans la bouche de Buckley. La sensation métallique sur sa langue lui donna la nausée mais il n’osa bouger. « Je vais aussi te laisser cinq secondes avant de sortir mon neuf millimètres et de viser ta nuque de petit imbécile heureux. Deal ? »

Breicht ferma les yeux, se concentra sur la douleur dans son nez et fit converger tout son mépris dans le bras refermé sur son cou. Un craquement sonore se fit entendre, précédant les cris déments de la proie qui recula d’un pas, le regard rivé sur l’angle droit formé par son cubitus et son radius. Le Hero reprit une attitude normale en remettant sa veste correctement en place sur ses épaules. Le gaillard au départ si sûr de lui le dévisagea comme s’il s’était agi d’un monstre avant de tourner les talons et s’enfuir en direction de la route principale. Buck fronça les sourcils au moment même où l’homme s’écroulait au sol dans un hurlement de souffrance, sa cheville complètement à l’opposée du sens de la marche. Il se tordit de douleur alors que son bourreau revenait à sa hauteur. Ce dernier s’accroupit juste à côté de lui et passa une main sur son menton, en proie à une courte réflexion.

« Le meurtre, même non prémédité, avec tentative de fuite est puni par la loi. Tu vois, l’imbécile heureux que je suis te fait une fleur et t’évite la prison à perpétuité. »

« Crétin ! Je suis trop puissant pour aller en prison ! » cracha l’homme dans une vaine tentative de justification qui ne l'enfonça que davantage.

« Mais personne n’est suffisamment puissant pour m’échapper. »

Buckley secoua la tête avec une moue de dégoût avant que la nuque de sa victime ne se brisât dans un « crac » désagréable. Il fouilla ensuite dans les poches du mort, s’empara de l’arme attachée à sa ceinture et de son portefeuille duquel il tira quelques billets. Lors de sa fouille, une carte de visite échappa du cuir et vint choir sur le macadam humide. Buck y jeta un coup d’œil rapide, une fleur rouge y était dessinée, mais n’eut pas le temps de poursuivre ses recherches puisque des bruits de talons résonnèrent dans la ruelle. Il leva les yeux pour tomber sur une silhouette qui lui était hélas familière. Il ignorait son nom mais il s’agissait d’une danseuse du Speakerphone avec qui il avait déjà eu l’occasion d’engager la conversation. Pris au dépourvu, il se releva, embarqua tout ce qu’il avait touché et était susceptible de porter ses empreintes et s’enfuit à l’autre bout de la voie, sans oser dire un seul mot. Comment expliquer à une jeune femme comme elle qu’il venait d’assassiner un gars sous le seul prétexte qu’il avait renversé quelqu’un plus tôt ? Mais surtout, comment lui dire qu’il était parvenu à ses fins sans avoir à le toucher, par le seul pouvoir de sa pensée ? Il ne pouvait décemment pas prendre la peine de la faire entrer dans un tel engrenage. D'autant plus qu'il ne connaissait rien d'elle, pas même son prénom.

Arrrgh t'as toujours pas fini ?!

Je suis en train de faire l'ultime anecdote

J'ai hâteee

Ca y est

Je valide

Merci ma Bilou

J'espère que ça vaut l'attente

J'suis trop fan, j'adore trop l'ambiance, et puis le 4x4 et le téléphone et la nuit et le mort je kiiiiiiiiiiiiiiiffe mon fo

Oui !! Buck est enfin disponible sur le marché RPgien

Bien sûr, je sais que sur l'autre marché, il est déjà pris